Club de cuisine : PATATE !

Aujourd’hui 20 avril, nous avions pour mission de présenter une recette contenant de la pomme de terre (rappelle-toi, c’est là et là).

 

Laisse-moi donc te présenter le gratin dauphinois, qu’il est bon. Qu’il est piqué chez Marmiton, mais que chez Marmiton ils racontent rien que des bêtises sur les temps de cuisson, alors viens ici, c’est plusse mieux.

 

Là tu vois j’écris l’article pendant que ça cuit paske c’est long et que j’ai faim et qu’il faut bien que je m’occupe.

Ingrédients :

1.5 kg de patates

ail en poudre

30 cl de crème (ah bah tiens, j’ai oublié… tant pis, c’est au four !)

sel

poivre

muscaaaaade

beurre pour le plat (ça aussi j’ai oublié, mais en vrai, je beurre jamais les plats de toute façon) (ils disent 100gr sur la recette, mais ils sont fous je crois)

1l de lait

huile de coude.

Commence donc par éplucher les patates en utilisant ton huile de coude. Ensuite coupe-les en fines lamelles.

Astuce du chef : lamelles assez fines pour que ça cuise plus vite, mais pas trop sinon on se coupe les doigts.

Là il y a deux variantes. L’officielle et la feignasse-c’est-trop-long.

L’officielle dit que tu mets le lait et tous les ptits condiments généreusement dosés (sel, poivre, ail et muscade) dans une casserole. Tu portes à ébullition et tu y plonges les patates. Et tu touilles jusqu’à ce qu’elles soient cuites avant de passer à l’étape du four.

Marmiton il te dit allez facile ça prend 10-15 minutes mais en vrai t’en as pour minimum 30.

C’est pour ça que ce soir j’ai tenté la pré-cuisson à la cocotte minute. J’ai mis le lait et les ptits condiments directement dans le plat :

Et là je te préviens, surtout quand tu touilles pour la version officielle, ça sent super bon. Et tout ça c’est rien que de la faute à la muscade.

Mise en garde du chef : ce n’est pas le moment de te faire un apéro, car comme ton appétit est ouvert, tu vas en manger beaucoup trop.

Ensuite j’ai mis les patates cuites dans le plat :

Mise en garde du chef : ne pas éclabousser partout en versant les patates.

Et je me suis dit, comme à chaque fois pour les mêmes quantités et le même plat : zut ça rentre pas !

Et je me suis répondu, comme à chaque fois pour les mêmes quantités et le même plat : débrouille-toi y’a pas de plat plus grand.

Du coup c’est rentré.

(Tu vois Vaallos, quand tu veux.)

C’est là qu’on met la crème fraîche que j’ai oublié. Quand je fais la version officielle, après la cuisson à la casserole et en passant dans le plat, j’enlève une bonne partie du lait et je mets la crème.

Ensuite on saupoudre légèrement généreusement (j’emm… la diététique) d’emmental râpé.

Et c’est là que le vrai travail de sadique commence. On met au four à 180 degrés (thermostat 6) pendant 50 minutes à 1h.

Sortir du four…

Astuce du chef : laisser faire le mari pour ne pas se brûler.

Faire des parts en égouttant le lait.

Et enfin, MANGER !

La version officielle, celle où on fait mijoter à la casserole, donne d’avantage de goût aux patates, et permet d’enlever le liquide avant d’enfourner, ce qui donne quelque chose de plus joli quand on pioche dans le plat.

Mais c’était bien bon quand même 😀

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