Ainsi que je le raconte ici, samedi nous étions de sortie avec toi, petit bonhomme.
La journée a été très riche et mouvementée. Tu n’as presque pas pu dormir, joli coeur. Nous étions inquiets de t’imposer une journée fatigante, et avions peur que tu cries beaucoup, que tu ne puisses dormir, que ce soit difficile pour toi. Nous pensions partir tôt pour que tu retrouves du calme et du sommeil.
Et tu nous as bluffés. Tu as regardé, observé, écouté attentivement. Tu as souri, tu as joué, tu as gazouillé. Tu as réclamé tes repas tout gentiment. Tu es resté sage longtemps, longtemps, jusque tard le soir.
Petit ange, tu as offert une belle journée à tes parents. Tu as été merveilleux. Tu as reçu, et nous a permis de recevoir, beaucoup de compliments.
Tu as été super. Ton papa et moi avons échangé un regard ému au-dessus de ta tête, un regard heureux, heureux de cette journée, heureux de tout le bien qui a été dit de toi, heureux de t’avoir si calme près de nous, heureux que tout ait été si facile.
Nous ne t’avons pas dit que nous étions fiers de toi. Tu n’as pas besoin d’être aussi calme pour que nous le soyons. Nous n’attendons pas de toi que tu le soies de nouveau. C’était magique ainsi, ça peut se reproduire et nous seront ravis, ça peut ne pas se reproduire et nous ne t’en voudrons pas.
Nous ne t’avons pas dit que nous étions fiers de toi. Nous t’avons remercié et félicité. Toi avec qui nous sommes si heureux. Toi que nous aimons si fort.
Merci, petit bonhomme.
(L’image est tirée de cette page du site iPad Central.)
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