Il y en a qui font des visites touristiques, nous, en déplacement, on visite les ports fluviaux ^^
Port de Fontainebleau-Avon
Et c’est au cours d’une de ces visites que nous avons accosté un couple sortant de son bateau. Nous avons discuté et ils nous ont confirmé deux choses.
La première : les places en port sont rares. Ils ont attendu la leur pendant un an. Par chance, de notre côté une marina est prête à nous accueillir et elle dispose de place, avec un gros mais : elle est menacée de fermeture pour agrandir un port industriel. Il existe donc un vrai risque qu’on se retrouve très éloignés du travail de mon mari ou sur une zone disposant de peu de services.
Ils nous ont également expliqué que la plupart des ports refusent les bateaux de plus de 15 m : donc les yachts (on visait du 16 à 18 m), les péniches (38 m) et péniches raccourcies (généralement 20, 25 m); ceci en raison de leur poids. Les pontons pourraient être emportés par ces navires de plusieurs dizaines de tonnes.
J’adore ces reflets…
Cela réduirait donc pas mal nos choix en terme de type de navire. Les anciens yachts de plus de 15 m c’est risqué. Les vedettes fluviales-côtières de moins de 15 m comportent assez rarement 4 cabines. Reste le catamaran…
La seconde : si la législation française impose que tout bateau construit après 2008 dispose d’une cuve à eaux noires, il n’existe pratiquement aucun port fluvial français disposant de pompe permettant de la vider ! C’est donc en toute légalité et en toute inutilité que les bateaux français récents stockent leurs eaux sales pour… continuer de les vider dans les fleuves. (Oui, oui, c’est complètement con !)
Evidemment, c’est la même chose pour eaux grises, sauf qu’on n’est pas obligés de les stocker en cuve, mais la plupart des ports interdisent de les déverser sur place.
A bientôt !!
Nous continuons de nous renseigner pour limiter le plus possible les déchets polluants. Utiliser des produits biodégradables bien sûr mais aussi mini station d’épuration, broyeur, …
Aevole 