Maintenant que les choses semblent vouloir se précipiter, voici un point sur notre projet de vie : vivre sur un bateau !
Avec nos trois enfants, nous avons eu envie d’espace et de pouvoir leur donner plus de liberté. Comme beaucoup de gens, nous avons eu envie d’un jardin, d’une petite maison. Nous ne souhaitons pas quitter la région parisienne ni que monsieur subisse de trop longs temps de trajet, alors la maison a vite été une option compliquée.
Je ne sais pas trop comment, nous en sommes venus à penser péniche. Ça fait bien longtemps que régulièrement nous parlons de nos envies de vie nomade. Avant d’avoir des enfants, on parlait d’aménager un bus pour y vivre et pouvoir se déplacer dans notre maison. C’était bon d’y penser. Je ne sais pas si c’était vraiment sérieux.
Et voilà qu’en cherchant des mètres carrés, l’idée de la péniche commence à s’installer. Une péniche c’est GRAND. Selon l’aménagement, on peut aller entre 100 et 200 mètres carrés habitables. En fait en gros 100 mètres carrés par pont (étage), donc selon qu’il y en a un, deux, ou un et demi… On a envisagé de trouver une péniche de marinier, c’est-à-dire une péniche de transport avec seulement le logement du marin à l’arrière (souvent un 2 ou 3 pièces), et de confier à un chantier naval l’aménagement intérieur de base : le lestage, l’isolation, le panneau électrique, les hublots. On a regardé les péniches à vendre, il y en a pour tous les prix, selon le type d’aménagement (du plus simple au luxueux) et selon l’emplacement. Et l’emplacement… c’est bien là le problème majeur.
Parce que le problème voyez-vous, c’est qu’une péniche, c’est GRAND ^^ La longueur standard est de 38,5m. Le stationnement le long des fleuves est réglementé. Si on souhaite être à l’année au même endroit, il faut avoir un emplacement prévu et validé par VNF (Voies Navigables de France) et s’acquitter d’une taxe (comme une taxe d’habitation, très variable d’une commune à l’autre et sujette à variation). Autrement, il faut savoir qu’on n’a pas le droit de s’amarrer n’importer où, et que dans les endroits où le stationnement temporaire est toléré, on ne peut pas rester plus de 3 semaines en place (et il faut se débrouiller pour l’eau, l’électricité, la vidange des eaux usées etc).
Reste la solution des ports privés, qui louent des places à l’année en échange de prestations bien utiles parmi l’eau, l’électricité, la possibilité de vidanger, le carburant, une grue, internet etc. Hors, au-delà de 25m, on n’est pas admis dans n’importe quel port. Qui plus est, la location en port est fonction de la longueur du bateau.
De plus, la péniche, ça navigue sur fleuve. Très éventuellement le long des côtes mais vraiment quand on n’a pas le choix. Et quand on commence à penser navigation, on se dit que tant qu’à faire………. Un peu de mer ça serait intéressant aussi 🙂
Nous nous sommes ensuite intéressés aux catamarans. Le catamaran est taillé pour la mer, il peut naviguer sur fleuve sous certaines conditions, et comme il est très large, il est moins long, donc la place en port est moins chère ; au-delà d’une certaine largeur, le prix est souvent multiplié par 1,5 : comme on passait de 38,5m à moins de 15m, c’était intéressant. Trois problèmes se sont vite posés. Tout d’abord le catamaran c’est très… mer. Pour moi, ça faisait vraiment un choc entre l’appartement et le bateau de haute mer, un monde vraiment très très différent. J’avais du mal à me projeter dans les intérieurs que je voyais, d’autant que sur les photos dont on disposait, il n’y avait jamais personne dedans pour permettre de se rendre compte de l’espace. Ensuite, les moteurs : le catamaran est plutôt prévu pour naviguer à la voile, ce qui n’est pas possible sur fleuve. Il faudrait donc prévoir de modifier la motorisation. Et pour finir : le mât. Il faut pouvoir démâter le cata’ pour naviguer sur fleuve. C’est faisable, mais pour des novices, ça commençait à faire beaucoup.
Et puis, le compromis a semblé se rassembler autour d’un troisième type de bateau : le trawler. Un bateau taillé pour la mer mais sans voiles, offrant de bonnes surfaces habitables pour une famille, même avec la « limite » de 25m. Actuellement, celui qui nous fait le plus envie fait 22m et offrirait une plus grande surface que notre appartement… Nous avons pu en visiter plusieurs lors du salon nautique de Paris, et même s’il s’agissait de petites unités, on a pu se rendre compte qu’on s’y sentait bien.
Evidemment aucun choix n’étant parfait, celui-ci posera le problème de la consommation en haute mer : la voile, ça ne coûte rien. Mais le tour du monde n’est pas prévu pour tout de suite 😉
Là tout de suite, nous faisons des travaux dans notre appartement pour le mettre en vente. S’il trouve acquéreur, nous nous mettrons en chasse d’un bateau d’occasion. Avec un éventuel passage en location si cela prend du temps ; il reste des points à éclaircir (notamment la déclaration de résidence principale) et les visites de bateaux vont nous demander beaucoup de trajets…
Et voilà. Nous avons reçu hier soir une agent immobilier pour faire évaluer notre appartement. Elle venait d’en vendre un, ce qui porte à deux le nombre de biens vendus dans notre immeuble la même semaine… Elle nous incite fortement à mettre en vente dès février, avant que les taux d’intérêt ne remontent.
Février… Février c’est la semaine prochaine !!!!!!!!!!!!!!
Je te souhaite de tout coeur de réaliser ton rêve!
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Heureusement qu’on se parle sur Twitter car j’ai oublié de venir répondre ici, merci ! Un de tes messages a d’ailleurs rejoint mon carnet de citations 😊
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Quel beau projet !
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Avec un retard inexcusable, merci !
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Chouette et original projet ! Ça m’intéresse de connaître la suite 😉
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Elle est en ligne et j’ajoute mes excuses d’avoir oublié de répondre !
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C’est génial
J’ai hâte de suivre la suite!
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J’ai honte de ne répondre que maintenant… En postant la suite j’ai constaté cet oubli… Merci !
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