Jeudi dernier je suis allée au salon Créations et Savoir Faire. J’en suis revenue des étoiles plein les yeux et j’ai passé ensuite beaucoup de temps à regarder des photos du salon, jusqu’à sa fermeture hier soir. Le même jour j’ai également participé à mon premier dîner tricot. Tricot et bonne humeur dans une ambiance conviviale et chaleureuse avec mon bon repas. Une journée d’évasion de mon quotidien, des moments pour moi et pour mes loisirs : une excellente journée.
Vendredi j’ai passé une matinée infernale à m’éparpiller dans les tâches et à pleurer sur ce retour du quotidien lassant, et à me dire que je ne pouvais plus vivre comme ça…
Le soir, je disais à mon mari que si les sorties me mettaient dans un état pareil, il allait peut-être falloir qu’elles restent anecdotiques. Ce à quoi il m’a répondu qu’au contraire, ça avait réveillé une grande frustration parce que je ne sors pas assez.
Deux constats s’ouvrent alors. Le premier que ces dernières semaines, je me suis particulièrement éparpillée sur les tâches ménagères, allant jusqu’à prendre deux heures à faire ce qui pourrait se faire en 30 minutes. Et la faute n’en est pas aux enfants même s’ils interrompent évidemment les processus. Les nouvelles limitations physiques dues à la grossesse m’obligent à m’asseoir très régulièrement, et alors pour m’occuper pendant la pause j’ouvre le téléphone et je remonte les fils des réseaux sociaux. La pause d’une ou deux minutes se transforme en quart d’heure.
Le second, qui revient régulièrement, c’est l’ennui, le besoin de vivre aussi pour soi et pas uniquement pour les enfants. Même si je reste profondément convaincue par mon choix d’élever mes enfants et de faire l’instruction en famille, le fait est que ça ne me suffit pas pour être bien. J’ai besoin d’évasion, de projet, d’occupation personnelle. Ces pensées reviennent cycliquement mais il faut croire que je ne m’en suis pas occupée assez.
Je butte toujours sur le même problème qui est qu’à force de ne pas m’en occuper, je finis par ne même plus savoir ce dont j’ai envie. De plus, avec deux enfants, bientôt trois en permanence avec moi, les sorties en semaine sont forcément limitées. Je ne sais vraiment pas quelle forme peut prendre ce changement, mais il doit absolument s’opérer, pour mon bien-être, et pour celui de ma famille qui subit régulièrement ma frustration.
Le changement c’est souvent très positif ! C’est sur qu’avec ta tribu ça ne doit pas être évident de trouver du temps pour te concentrer sur toi, mais comme je te le disais sur twitteŕ ton bonheur n’est pas facultatif 🙂
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Je l’ai bien vu vendredi dernier. Pour l’instant je me sens assez coincée mais je vais quand même essayer des petites choses. Merci encore de m’y encourager 🙂
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Ne peux tu pas envisager de faire garder tes enfants pour sortir ? Même si c’est le soir quand leur père les garde.
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Le soir je ne suis pas d’attaque, mais en théorie c’est faisable oui. Je manque d’idées…
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Aller au cinéma.
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C’est prévu pour ce week-end et je suis impatiente 😊
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