Jusqu’à il y a quelques jours, je pensais qu’il me fallait trouver un but, une passion, un projet précis et personnel, quelque chose qui allait me porter, m’emmener quelque part.
J’ai, pour me découvrir, entamé un gros travail de ménage.
Il fallait m’entourer des bonnes personnes, cesser de me surinvestir. Cesser de trahir mes croyances pour plaire. Cesser de prendre sur mon temps pour être toujours disponible. Retrouver une forme de respect de soi, et retrouver peu à peu l’idée que je peux être aimée sans être d’accord sur tous les sujets, que je peux être aimée même si je ne réponds pas présente dans les 5 minutes systématiquement, que je peux être aimée comme je suis. Lorsqu’on se place soi-même en position de se faire abuser, on se fait abuser. C’est naturel. Ce n’est pas méchant ou malveillant de la part de l’autre. C’est à nous aussi de poser des limites. Et ainsi, retrouver des relations saines, de la disponibilité réelle, de la place pour soi en soi et dans la relation.
Il fallait cesser de me sur-occuper. A trop vouloir masquer ce que je pensais être un vide de passion, à trop vouloir trouver ma place uniquement auprès des autres, il me fallait faire passer les « il faut » à la place des « j’aimerais ». Je ne compte pas les journées passées à procrastiner sur les tâches « qu’il fallait que je fasse », en ne me donnant pas le droit de faire « ce que j’aimerais bien faire ». A la fin de la journée je n’avais pratiquement rien fait de « il faut » et rien de « j’aimerais ». Même ma file de tricot avait fini par se remplir de projets enquiquinants. Alors j’ai vendu pratiquement toutes mes laines, et j’ai mis en place des routines de tâches-qu’il-faut-vraiment-faire et en dehors desquelles j’étais libre. De jouer avec mes enfants, de prendre un livre, de faire une sortie, de prendre un bain, bref, du « j’aimerais ».
J’ai aussi travaillé de mon mieux sur les notions de bonheur, comme quoi il ne faut pas l’attendre de l’extérieur mais le faire grandir en soi. Grâce à Marie B (merci encore Marie !), j’ai entamé une série de méditations autour du bonheur (c’est gratuit, mais commencé depuis le 11 août alors vous n’aurez pas accès aux premières). Elles sont venues ancrer plus solidement toutes ces idées que j’essayais de faire miennes, et m’ont permis d’aller plus loin encore.
Est arrivé le jour de la méditation « living with purpose » (vivre avec un but) avec les idées que « my actions have purpose » (mes actions ont un but) et « my life has purpose and meaning » (ma vie a un but et un sens). Je me suis dit que peut-être, j’allais avoir ma révélation. Mais rien n’est venu. Le lendemain, le thème était « living contentment » « I am content just as I am » (je suis content comme je suis).
Mais alors… si ma vie a un but et un sens, et que je suis bien là où je suis dans ce que je vis déjà… c’est que je n’ai rien à chercher ! Si je fais des choix en accord avec ce que je suis, avec ce que je pense et ressens, si je choisis les directions qui répondent à ce que je suis, c’est que je suis déjà sur ma voie.
Je n’ai pas besoin de chercher à tout prix une passion, un but, un projet de vie ou un projet professionnel. Ce n’est pas grave si je n’en ai pas pour le moment. Ou probablement que j’en ai et que je ne les ai pas identifiés comme tels (et l’école à la maison alors ?? Ca ne répondrait pas à une croyance profonde par hasard ??)
Je suis déjà sur ma route, sur ma bonne route. Cela suffit tellement !
Alors maintenant… maintenant, je suis libre, je suis vraiment libre. De faire des choses futiles, de faire ce qui me plaît, de changer d’avis, de tester, de profiter, de vivre ! Tant que je ne me trahis pas, tant que je ne me trahis plus, je suis sur mon chemin, mon beau chemin à moi.
Quant à savoir où il me mènera, j’ai hâte de le savoir, et en même temps, maintenant, j’ai tout mon temps.
Ca fait plaisir de lire tout ça !
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Merci ❤ Il y a un effet boule de neige en ce moment, c'est comme une renaissance 🙂
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Wouah!! va falloir que tu m’expliques ça en détail!!!!
Contente pour toi!!
A la semaine prochaine!!!!
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Oh oui on va avoir plein de choses à se dire !!
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OUI! ❤ Sois là où tu es, pas là où tu devrais/voudrais être. C'est dans l'instant que se trouve le bonheur. Et tu en as un bel aperçu.
Merci à toi de t'autoriser à vivre cette aventure et à nous la raconter!
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Merci de m’y accompagner de tes mots doux 🙂
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La vraie liberté c’est de vivre ce qu’on a envie de vivre sans « il faut ». Pas facile mais pas impossible ?
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