Mon frère, ce héros

Objectif : la tortue dont on voit la tête en haut à gauche

Objectif : la tortue dont on voit la tête en haut à gauche. Mon frère a cru que c’était trop haut pour moi : il a dit « [belette] petite attraper là »… Raté !

La relation frère-sœur qui s’épanouit, c’est magique. Tous les matins, ils se font des grands sourires voire rient dès qu’ils se voient. Ils se font des câlins, se cherchent sans arrêt. (Et se disputent les jouets aussi, je te rassure)

Ils s’imitent l’un l’autre. Ainsi petit bonhomme emprunte l’expression de sa sœur pour donner/prendre, à savoir « apeti » (origine mystérieuse). Il lui a chipé un rire. Elle lui en a chipé un autre. Elle joue à ses jeux : en s’écroulant par terre en faisant « aïe !! ». Il la suit dans les siens : il monte les escaliers ou la poursuit à 4 pattes. Il lui montre la mots de la langue des signes.

J’adore tellement voir leurs points communs et leurs différences. Et les voir s’apprendre des choses !

Petit bonhomme ne monte plus sur le toboggan (ou d’après lui, tobodan) de chez nous par les marches, du coup, la belette n’a même pas l’air de savoir qu’on PEUT monter par les marches. Elle s’est donc entraînée à faire comme lui : elle grimpe par le pan incliné, et une fois arrivée en haut, elle étale les jambes et se laisse descendre en imitant aussi son « youuuuuuuuu » de plaisir.

Quelques jours plus tôt, la belette avait entrepris de prendre et de déchirer des mouchoirs. Son grand frère s’est installé près d’elle et lui a montré très patiemment comment les déchirer en tout petits bouts. (Et moi je les ai regardés !!!!)

Du bon travail de nain !

Du bon travail de nain !

Et puis tout récemment, la belette s’est mise à manger à la fourchette (elle a su faire comprendre très clairement qu’elle voulait manger comme nous et qu’il n’était même pas question de lui montrer comment tenir l’outil !!), du coup, petit bonhomme a décidé de s’y remettre (niark niark niark).

Tout à l’heure, la belette m’a piqué un pull, et s’est promenée en le mettant sur sa tête : son frère riait, riait ; elle était si fière !

Il y a tous ces moments où ils se font rire, rire, rire jusqu’à ne plus respirer, et qui compensent tellement largement les moments où ils se font crier, crier, crier jusqu’aux larmes.

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