C’est un peu à la mode quand même de crier sur tous les toits qu’on fait un burn-out. Au boulot, avec ses nains, avec son conjoint, sa famille, ses voisins…
Alors, suis-je une faible femme à la mode ? D’après les quizz internet, oui, j’ai fait moi aussi mon burn-out maternel. Et j’ai envie de dire : et alors ? Ca change quoique ça ait un nom ? Ca change quoi d’en parler ? Peut-être juste pour sentir, et montrer, qu’on est comme tout le monde… ?
C’est toujours tentant de trouver des excuses. Manque de volonté, thyroïde toujours pas stable, mauvais temps, solitude, manque de ceci, manque de cela. On peut s’en vouloir…
Moi, je m’en veux. J’aimerais être plus… un tas de choses. Et moins… un tas de choses ! J’aimerais n’avoir jamais hurlé sur mes enfants, n’avoir jamais claqué les portes. Mais surtout, surtout, j’aimerais n’avoir jamais tapé mon fils.
Cette semaine-là, je me suis dit que je n’avais peut-être pas ma place à la maison.
Et puis, ça n’a pas été sans mal, j’ai repensé à certaines leçons apprises avec J’arrête de râler. Je me suis dit que peut-être, je ne faisais pas vraiment ce qu’il fallait pour avoir ma place à la maison.
Ce n’est qu’après tout ça, et en constatant comme je suis calme au retour des séances piscine, que j’ai appris à lâcher prise, à déléguer pour de vrai. Sans oreille qui traîne, sans yeux qui surveillent, sans être dans cet état de veille particulier au parent sur le qui-vive. J’ai aussi ré-appris à ne rien faire, à me reposer. Parce que deux nains, ça consomme des couches, du lait, des purées, des vêtements, mais surtout ça consomme de l’é-ner-gie.
Alors oui, parfois, à vouloir tout contrôler, on ne se contrôle plus…
C’est une leçon qui a coûté cher. Et qui a aussi ouvert la porte de ce souci de relation avec mon fils, pour, enfin, commencer à le résoudre. A suivre dans un prochain épisode…
Et chez vous, comment ça craque ?
Ça craque fort aussi parfois, un peu comme tu le décris. J’apprends aussi à lâcher prise sur certaines choses (les conflits fraternelles par exemple), ce qui m’économise de l’énergie. Mais ce n’est pas toujours facile de s’y tenir, difficile de ne pas réagir face à des gestes brutaux… C’est pas gagné mais on s’améliore avec le temps (et surtout on y croit !!)
J’aimeJ’aime
C’est un chemin o combien difficile de ne pas/plus crier etc…courage !
J’aimeJ’aime
Perso je crois que mon point faible c’est que je ne sais pas me reposer, prendre du plaisir ‘égoïste’. Du coup je me fatigue et là je deviens irritable pour un rien. Le bon vieux cercle vicieux. Donc je travaille à savoir quoi faire pour avoir un bon repos… Affaire à suivre donc !
J’aimeJ’aime
Ce n’est vraiment pas facile de se donner le droit de prendre soin de soi. Et pourtant quand on y arrive, on voit comme on est plus disponibles !…
J’aimeJ’aime