Il y a des périodes où je n’écris pas car je n’ai rien de spécial à dire, pas d’inspiration. Et d’autres moments, plus nombreux finalement, où je n’écris pas parce que j’ai trop à dire, et que je ne sais pas par quel bout le prendre (ou que je sais, et que l’ampleur de la tâche me décourage).
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J’ai lu dans le magazine Peps un article sur le rangement, où l’auteure racontait qu’elle n’y arrivait pas parce qu’elle était trop perfectionniste : l’ampleur de la tâche pour atteindre la maison parfaitement rangée était trop décourageante. Ca m’a beaucoup parlé, et d’ailleurs mon rangement s’en ressent beaucoup, mais ça c’est une autre histoire ^^
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Le sujet que j’ai du mal à attaquer aujourd’hui c’est toute une réflexion encore et toujours issue du livre J’arrête de râler.
Le livre explique que le bonheur est une attitude bien plus qu’un contexte. Des études montreraient que des personnes heureuses continuent de l’être malgré les ennuis, et que des personnes malheureuses ne découvrent pas le bonheur en gagnant au loto. J’ai alors pensé à un reportage sur Haïti, où des personnes recevaient les caméras, tout sourire, alors qu’ils avaient perdu énormément. Pourquoi pleurer, puisqu’on a la chance d’être en vie ?
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Ca m’a fait réfléchir, et je me suis dit qu’en effet, même dans les situations globalement bonnes, je pouvais me sentir malheureuse pour tout un tas de raisons. Et ce n’est qu’en quittant la situation que je me rendais compte qu’elle avait aussi des bons côtés.
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Dans cette veine, il y a cette anecdote racontée dans le livre, ce personnage dont la devise est « Tout ce qui t’arrive est pour ton bien », et cet autre qui a l’habitude de dire « Chance ? Malchance ? Qui sait ? ». Le cheval de l’homme s’enfuit… mais il revient avec tout un troupeau… mais son fils se casse une jambe en cherchant à en dompter un… mais il échappe ainsi à la guerre.
Il est toujours difficile de connaître à l’avance toutes les implications d’un événement, aussi j’aime beaucoup ces deux formulations.
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Je prends en exemple deux situations simples.
Je tricote un châle que j’ai dû défaire deux fois pour recommencer. Chance ? Malchance ? Qui sait ? Sur le coup évidemment, j’ai râlé, mais finalement, j’ai adopté une technique différente et j’obtiens un bien meilleur résultat.
Aujourd’hui, je me suis retrouvée coincée à la maison sans poussette : j’aurais aimé aller à la boulangerie, une balade d’une bonne demie heure. J’ai réussi à ne pas râler, nous avons fait autre chose. 20 minutes plus tard il pleuvait, et je me suis dit « Tout ce qui t’arrive est pour ton bien ». Et mon homme rentre 2h plus tard et me dit : « Tout ce qui t’arrive est pour ton bien, la boulangerie est fermée ».
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Et cette dernière anecdote me permet d’enchaîner sur une autre notion du livre : râler, c’est se positionner en victime impuissante.
Sans la poussette, je pouvais râler, penser à la sortie ratée, ruminer, fulminer, me plaindre, et j’en passe : fin d’après midi gâchée. Gâchée à cause de la poussette ou à cause de mon attitude ?
Au lieu de râler j’ai changé mes plans et profité autrement de la fin d’après-midi avec les petits.
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J’essaie donc d’appliquer ce double raisonnement :
ce qui m’arrive est pour mon bien – prendre les choses en main.
Le bonheur est un état d’esprit, il peut venir de soi bien plus que des événements extérieurs. Parfois, il faut « juste » arrêter de pester et se sortir les doigts du *** se prendre en main, plutôt que de s’appesantir sur son malheur, une attitude qui entretient les problèmes en mettant le projecteur dessus toute la journée alors qu’on pourrait le tourner sur les bonnes choses, et qui n’est pas du tout constructive car c’est autant d’énergie non utilisée à améliorer la situation.
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Ca a l’air simple… et ça l’est quand on démarre la journée du bon pied et qu’il n’y a pas trop d’événements extérieurs qui viennent parasiter tout cela.
Pour ma part, j’ai beaucoup de mal à penser positif au réveil, j’ai tendance à ronchonner sur ma mauvaise nuit par exemple, et j’ai du mal à changer de mode. Une fois qu’il est enclenché et que j’ai engrangé plusieurs pensées positives, j’arrive mieux à faire face au reste, et ces journées-là me donnent foi en cette méthode, pour tenir les jours où je me couche en me disant que je n’ai pas du tout réussi à l’appliquer.
Bravo pour ce billet !
Ça résonne beaucoup en moi. J’ai parfois tendance à me « lamenter » sur mon sort, ce qui est parfois une fuite en avant pour éviter d’affronter les choses et de me sortir les doigts du c**
C’est important de voir le côté positif de chaque situation, même si parfois on peut s’autoriser une pause et râler un peu (pour le plaisir)
Mais on ne gâche pas son énergie inutilement quand on sourit au lieu de râler. C’est bon pour le moral et ça fait gagner un temps précieux : en voyant le bon côté des choses on profite mieux de la vie et de notre entourage !
Merci beaucoup, ce soir j’avais besoin de lire ça
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Je suis contente si cela peut t’aider un peu. Je me rends compte chaque jour de tout le travail à accomplir, parfois ça me décourage, mais ensuite je me redis tout ce que ça peut apporter de bon. Chaque réussite compte, parce qu’elle prouve qu’on est capable de le faire
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Oh que j’aime bien cet article. J’essaie aussi de l’appliquer régulièrement mais ce n’est pas facile, je confirme.
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Il faut qu’on s’accroche, parce que ça vaut le coup, et j’espère vraiment qu’un jour ça deviendra un réflexe
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