Alors on va pas y aller par 4 chemins, hein, si tu veux du livre gonflant, tu prends celui-là. Comme ça le ton de l’article est donné.
Pask’autant La fille de papier (le premier Musso que j’aie lu) avait de l’originalité dans l’intrigue, autant là c’est du convenu de chez convenu.
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La fin de La fille de papier m’avait énormément déçue. Ai-je du coup été influencée avant même d’ouvrir le livre ? Probablement, je l’ai ouvert avec appréhension.
Mais j’aurais bien aimé changer d’avis, paske se forcer à lire, c’est quand même pas agréable. Mais même pour le club, je n’ai pas pu aller au bout.
Je n’ai pas pu atteindre à la page 100 sans commencer à survoler, lire quelques phrases par page histoire de savoir un peu de quoi on parlait, histoire de chercher à quel moment j’aurai une surprise.
J’ai arrêté de chercher à la page 142.
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C’est du vu, du revu, du re-revu.
J’avais déjà été un peu agacée dans La fille de papier par la façon un peu facile dont les problèmes se règlent à coup de fric, mais c’était rien comparé à là.
Si tu as envie d’une belle description de Paris tu en seras pour tes frais, sauf si c’est apprendre le plan des rues qui t’intéresse.
Si tu espères sortir un peu du schéma habituel du flic no-life qui voue sa vie à son travail jour et nuit et blablabla, tu en seras aussi pour tes frais.
Le style est agréable à lire, hein, ça roule tout seul, mais pour décrire des personnages aussi habituels que peu crédibles. Et des histoires qui le sont tout autant.
Non franchement, on dirait un condensé d’épisodes des Experts. Ca s’enchaîne bien, mais en fait, c’est chiant, et t’oublies dès que tu as refermé.