Ce mois ci nous avions le choix entre Quand souffle le vent du nord et Le diable vit à Notting Hill. J’ai choisi le premier après avoir lu différentes critiques sur les deux livres.
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Le résumé se trouve par exemple ici et l’image est aussi extraite de cette page.
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Pour une fois j’ai presque concurrencé Kaetline en le lisant en un après-midi. En effet, le roman est formé par l’échange des mails entre les deux protagonistes. Les mails sont concis, ils s’enchaînent au fil des pages, avec du blanc pour les séparer, de sorte qu’on voit vite le roman nous filer entre les doigts, au sens propre du terme.
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J’ai bien aimé le style épistolaire moderne. C’est un genre assez rare, et j’ai trouvé la prise de contact, la mise en route de la relation, l’histoire en elle-même assez réalistes.
J’aime ce style parce qu’on est tour à tour l’un et l’autre. J’aurai toujours une préférence pour l’omniscient qui nous dira aussi tout des pensées, de ce qui n’est pas écrit, mais je préfère largement ça au roman à la première personne, sauf rares exceptions. Cela nous permet d’avoir les deux points de vue, d’imaginer les deux vies, les deux personnes.
Mais bon bin, encore une fois, je fais ma difficile, hein… 😉
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SPOILER (sélectionner le paragraphe avec la souris pour faire apparaître le texte) :
En revanche, si tu recherches une histoire d’amour, je te dirais de passer ton chemin, car à mon sens, aucun des personnage n’est amoureux de l’autre.
Lui, semble se jouer d’elle. J’ai même parfois eu l’impression qu’il lui répondait plus par politesse ou lassitude qu’autre chose. La sensation qu’elle lui a cassé les pieds, et qu’il avait un peu mieux à faire. Sauf lorsqu’il était bourré, auquel cas il avait une folle envie de la… voir… ahem. Il m’a parfois donné l’impression qu’elle était sa roue de secours lorsque son histoire à épisodes avec sa petite amie tournait court. En fait, il est tellement douche écossaise, que je n’arrivais pas à le croire dans ses moments d’attachement, ou à la fin.
Elle, tombe amoureuse d’une idée, je dirais qu’elle aime surtout le frisson d’avoir cette relation interdite, le frisson de l’aventure. Mais si elle refuse de le rencontrer, c’est à mon sens avant tout parce qu’elle n’a jamais eu l’intention que ça aille quelque part. Elle aime l’idée de plaire, d’être draguée.
Du coup, le jeu du je veux te voir – finalement non, m’a vite saoulée, et en ça, j’ai été contente que le roman se lise vite ^^ »
FIN SPOILER
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mon conseil: essaye de lire le 2eme car ton idée du spoiler changera 🙂
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Eh bien je note dans les prochains livres !
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En effet, le premier donne un peu cette impression. Le 2e, « La septieme vague », devrait changer ton point de vue…
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Ca marche je l’ajoute à la pile 🙂
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