Faire confiance sans mettre la pression

Une idée qu’on retrouve souvent dans l’éducation/communication non-violente/épanouie c’est de ne pas enfermer son enfant dans une case (tu peux lire quelques uns de mes écrits sur les Vendredis Intellos et aussi fouiner dans les catégories).

Par exemple, quand tu dis fièrement de ton enfant, à portée de ses oreilles, que c’est merveilleux il ne râle jamais, eh bien il peut se dire qu’il doit continuer, qu’il doit s’empêcher de râler la prochaine fois qu’il en aura envie, ou qu’on l’aimera moins s’il le fait.

Bon, bien.

Mais il faut aussi leur faire confiance à ces petits bouts. S’il est vrai qu’il est peu râleur, ne peut-on compter un peu là-dessus quand on prévoit une sortie, un événement, un changement de rythme, une rencontre etc ?

Si les enfants changent vite et beaucoup, on ne peut pas pour autant passer son temps dans l’incertitude de ses réactions et envisager tout et son contraire pour lui laisser le champ libre… Surtout qu’ils ont aussi besoin de nous pour se définir dans leurs qualités, pour connaître leurs points forts et pouvoir eux aussi compter dessus.

Peut-être qu’une des choses les plus difficiles dans le rôle de parent c’est de réussir à prendre régulièrement du recul pour observer son enfant. A réussir à se détacher de ce qu’on sait ou pense savoir de lui pour le voir vraiment, et pouvoir lui donner les outils qui lui seront les plus utiles à cet instant de sa vie.

Et toi lecteur, tu en penses quoi ?

(L’image vient d’ici.)


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10 réflexions sur “Faire confiance sans mettre la pression

  1. J’évite de parler des émotions ou des comportements de ma fille devant elle… juste des faits par exemple « hier elle a fait du vélo » par exemple… et quand j’en parle par exemple aux grands-parents, je dis souvent « en ce moment elle fait ça ou ça ou n’aime pas ça ou ça » parce que ça change tellement vite!
    Pas envie qu’elle reste dans un schéma de fonctionnement…

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  2. J’évite aussi de lui coller des étiquettes (ou surtout, de permettre, aux gens de le faire !) mais je la félicite lorsqu’elle a un comportement que j’ai apprécié (bien tenir la main quand nous sommes sur le trottoir par exemple). En fait, j’essaie de faire la différence entre « elle » et « son comportement ». Je peux ne pas aimer son comportement (à un moment donné), ce n’est pas pour autant qu’ « elle », je ne l’aime pas. Je ne sais pas si je suis très claire mais je pense qu’ainsi, ça ne la censure pas (personne n’est parfait et est-ce que l’être est vraiment une bonne chose ?), elle peut tester et expérimenter, mais elle comprend, déjà à sa petite échelle, qu’il y a des comportements adaptés, et d’autres pas, à telle ou telle situation. A mon sens, ne pas lui apprendre ça enfant, ce n’est pas lui faire un cadeau pour plus tard.

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    • Le fameux tourner 7 fois sa langue dans sa bouche ! J’ai beaucoup de mal aussi. Remplacer un réflexe par un autre… Ou au moins réussir à se taire quand on est énervés, c’est super dur ><

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