En cette joyeuse période de vacances au ski, car il est bien connu que tout le monde il y va, y’en a une qui ne part pas en vacances, c’est ma tête.
J’aimerais bien lui offrir la pensine de Dumbledore pour y ranger ses questions mais y paraît que ça n’existe pas.
Diantre.
Ma tête se questionne, doute, remet en question. A l’approche de la formation Assistante Maternelle par exemple reviennent les questions du est-ce le bon choix, vais-je aimer ce métier, est-ce bien raisonnable, etc.
Parfois j’envie les fonceurs, les « je vais ce que je veux et je vous ennuie », les « si t’es pas content va voir ailleurs », les « je sais ce que je fais », les « tu verras c’est moi qui ai raison ».
Il m’arrive même d’admirer ceux qui méprisent les autres, tellement ils sont sûrs d’être mieux.
Bouh.
Et puis ensuite je me rassure, je me dis que bon, à force de toujours tout remettre en question, on comprend, on trouve aussi des solutions, on se renseigne, on lit on se documente, on pose des questions, on apprend, et on trouve de nouvelles façons de faire.
Donc que finalement c’est pas si mal non plus.
Alors bon j’ai suffisamment râlé à dire que rien n’était tout blanc ni tout noir dans la vie. Y’a aussi des choses dont je suis sûre, et y’a des fonceurs qui se posent des questions.
Mais que veux-tu, il faut bien se rassurer un peu dans la vie.
Et puis de toute façon, tout ça, c’est la faute de Qui-Gon.
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