Nos voisins de pallier sont des gens adorables.
Nos voisins du dessous, on ne les entend jamais, et les croise à peine plus.
Mais toi, cher voisin du dessus.
Ton voisin de pallier est type étrange qui me salue souvent comme s’il me voyait pour la première fois, ne semble pas me reconnaître quand je le croise ailleurs que dans l’immeuble, et me raconte toujours la même chose.
Déjà, avant toi, ton voisin de pallier a fait des travaux pendants 3 ou 4 mois, et c’était bien casse-pieds.
Mais toi, cher voisin, tu as pris le relai, et tu ne veux plus le lâcher. Cela fait environ 10 mois que tu fais des travaux car tu rénoves tout ton appartement pour le vendre.
Si tu comptes bien, cela fait donc plus d’un an que nous supportons des travaux quasiment quotidiennement.
Cher voisin…
J’aimerais que tu bouffes ta ponceuse. Ta saloperie de ponceuse qui, quand tu la lances, démarres à 10h30 pour s’arrêter à 18h, avec à peine une heure de pause le midi. Ta saloperie de ponceuse qui sature mes oreilles et celles de mon nain qui n’arrive pas à dormir.
Et tant que tu y es, si tu pouvais aussi jeter par la fenêtre ta perceuse, ton marteau, et ton mini marteau-piqueur (oui, oui…), ça m’arrangerait, mais vraiment.
Cher voisin…
Je ne sais pas comment tu peux encore trouver quelque chose à poncer, mais admettons. Tu seras gentil, en partant, de déposer à tes successeurs une interdiction absolue de refaire tout l’appartement à leur goût, à leur tour.
J’espère que tu as le bon goût de faire des travaux soignés et passe-partout, pour que les suivants ne refasse pas tout.
Cher voisin…
Je te déteste… Je suis contente de ne croiser que tes enfants, parce que je sais que je n’oserais rien te dire (en même temps ‘faut pas avoir fait 10 ans d’études pour imaginer que 9 mois de travaux ça fait chier tout le monde, si ??), et qu’en plus de te détester, je me détesterais aussi.
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