Au départ on aurait dû commencer par faire une bonne soussoupe, et utiliser l’eau de cuisson comme eau pour faire un biberon par jour pendant 2-3 jours.
Seulement, vu mon état actuel, faire un soupe me paraît totalement irréalisable. (On s’éclate en hypothyroïdie, j’t’assure. Mais teste pas.)
On est donc passés directement à l’étape 2, enfin, plus ou moins. L’étape 2, c’est mettre deux cuillères à café de la dite soussoupe dans un biberon de lait.
Mais bon encore une fois, pas la force de faire une soupe, donc, petit pot.
Ouais comme ça, direct. Même pas du fait maison.
Et même pas honte : c’était ça, ou rien.
Mais bio quand même.
Et il se trouva un petit pot de petit pois carottes. Pas cons les industriels, de mixer deux légumes sucrés.
Bon donc, caméra à la main, vas-y pour LE PREMIER BIBERON LéGUMé.
Réaction du nain ?
AU-CUNE.
A part peut-être à se demander pourquoi on le regardait comme ça.
Bon ben.
Voilà voilà.
Jusqu’à ce que !!!!!!!!!!!!!!!!!!
On tente de lui enlever.
Tu sais pour la pause anti-vomi préventive, ou quand c’est trop tard, la pause nettoyage de menton.
Eh bien non mon cher lecteur, ma cher lectrice. Sur ce biberon, tu ne feras pas de pause.
Aucune.
Même pas pour changer de bras paske t’as une crampe. Tu te débrouilles comme tu veux, tu fais des nœuds, tu le tiens avec tes pieds, mais tu lui piques pas son biberon !!
Sinon il le regarde d’un air suppliant, il commence à couiner, ses petits bras tendus agités de tremblements, le tout te donnant l’impression que tu lui retires ses cadeaux de Noël ardemment désirés, que tu le prives de son premier morceau de sucre avalé depuis trois jours, que tu l’abandonnes sur une aire d’autoroute.
Tout mais pas ça Maman, Papa, pas mon biberon par pitié, pas mon biberonnnnnnnnnnnnnnn !!
Avons hâte de tester autres légumes 🙂
(N’avons pas hâte de nous les faire cracher à la tête)
(L’image est tirée de cette page du site Développement Durable.)
Aevole 