Un bébé attire l’attention, il attire les regards, il attise les sourires, il réveille de l’amour.
Il attire aussi… les caresses, les bisous, et les câlins.
Et là, ça commence à merder.
Parce que tout le monde veut le prendre, lui faire des bisous, des papouilles, des guillis.
Même quand il dort. Même si ça le réveille…
Même quand il mange. Même si ça le distrait de son repas…
Parce que tout le monde a le cœur fendu dès qu’il tord la bouche ou émet un pleur. Et parce que certains font même fi des parents.
C’est comme ça qu’on rattrape quelqu’un la main sur la porte (qui coince) de la chambre de bébé alors qu’il y dort.
C’est comme ça qu’on se retrouve à dire, après avoir indiqué trois fois à la personne chargée du biberon, que bébé avait besoin d’une pause pour faire un rot, « c’est pas comme si c’était mon fils et que je le connaissais un tout petit peu ».
C’est comme ça qu’on serre les dents quand on retrouve des gens dans la pièce où est le petit, parce qu’ils n’ont pas réussi à supporter ses pleurs (notre bonhomme a parfois besoin d’être seul et de crier un bon coup quand il est énervé/fatigué, avoir des visites le sature encore plus).
C’est comme ça qu’on a un petit bout tout hurlant le soir parce que la journée a été trop fatigante.
(Cela dit, quand derrière il nous fait une nuit de 10h parce qu’il est KO, on s’en plaint moins :P)
Alors on apprend à s’imposer, gentiment mais fermement, pour le bien de notre petit trésor, tout en essayant de ménager les susceptibilités.
Pas évident pour une maman qui n’ose pas souvent contrarier, qui doute beaucoup, et qui a encore beaucoup à apprendre… Mais c’est mon devoir de maman de le protéger quand je pense savoir ce qui est bon pour lui.