Après l’accouchement, retrouver l’usage de son corps. Enfin, presque !

J’en parlais avant d’accoucher, je disais que j’avais hâte de retrouver ma mobilité. Et on y arrive, petit à petit.

 

Je passe sur les premiers jours, la première semaine surtout, où se tirer du lit n’est pas une mince affaire, car avec madame épisiotomie, il faut réussir à passer de debout à couchée, et de couchée à debout, sans passer par la case assise. Quand en plus on a bébé dans les bras et qu’on ne sait pas trop comment le tenir, ça doit être assez comique à voir.

 

Depuis le retour à la maison, chaque jour je retrouve un peu plus de pep’s, et un peu plus de mobilité, et il faut même que je m’oblige à me reposer sinon je cours partout et à 13h, je suis complètement HS.

Bon.

En même temps j’étais déjà comme ça avant la grossesse.

J’ai un merveilleux gardien du repos, un bon gendarme qui me laisse pas le choix. Je ne parle ni du mari ni du chien, mais du périnée. Quand il veut plus, il veut plus.

 

La grossesse, c’était des hauts et des bas. Je ne l’ai pas vécue comme l’état de grâce et de grande sérénité, et je n’ai pas détesté non plus. Entre angoisses et désagréments physiques d’une part, temps libre et mouvements de bébé de l’autre. Tout ça pour dire que malgré ce qui va suivre, je n’ai pas détesté être enceinte, et je veux bien rempiler.

 

Depuis l’accouchement et de plus en plus :

– je ne souffle plus comme un phoque au moindre effort, et par effort j’entends monter 20 marches ou traverser l’appartement

– je ne tâche plus mes t-shirts en mangeant (vu le tas de lessives à faire, c’est plutôt une bonne nouvelle :D)

– je ne me cogne plus partout (rha mais j’étais sûre de pouvoir passer !). Et en corollaire : je peux descendre de la voiture APRES qu’elle est garée dans un parking

– je peux porter des trucs : la bassine de linge, le bébé dans sa nacelle (ouf, car je commençais à me dire que la poussette ne sortirait jamais de l’appartement), un pack d’eau, etc

– je n’ai plus mal au dos la nuit (putain, ce que je dors BIEN)

– je ne me réveille plus une à deux fois par nuit pour aller aux toilettes (putain, ce que je dors BIEN, derechef !)

– je ne ressemble plus à ma grand-mère pour sortir du lit ou d’un fauteuil moelleux

– je peux sortiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir : marcher (ok pas bien loin encore mais quand même), prendre la voiture, c’est bonnnnnnnnn

– je ne suis plus une morfale

 

Pourquoi le titre dit « enfin presque » :

– parce que je cherche mes abdos, je sais que j’en avais, mais où donc sont-il passés ??

– parce que mon ventre, il est moche. Il progresse tous les jours, c’est ce qui me permet de ne pas me déprimer à son sujet

– parce que j’ai 8 kilos à perdre

– parce que j’ai mal au périnée, surtout en fin de journée

– parce que je ne m’assieds pas encore tout à fait normalement

– parce que j’ai encore pas mal de retard de sommeil (je sais, la récupération ça va prendre du TEMPS)

 

Voilà j’avais peur des suites de couche, et puis finalement j’observe mon corps qui récupère chaque jour un peu plus et c’est assez plaisant (je touche du bois pour que ça dure). Un peu frustrant car à mesure que la forme revient, j’aimerais bien ranger trier faire le ménage de fond en comble, et je dois me freiner pour tenir la journée (et la nuit…), mais c’est pour bientôt !

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