« Au troisième trimestre, le bébé a moins de place donc il bouge moins. » MES GENOUX !!!! (je ne pouvais quand même pas écrire « mon cul » aussi gros :P)
Soit c’est vrai, il bouge moins, mais comme il est plus grand on le sent d’avantage, soit c’est pas le cas pour tout le monde (rho comment chuis trop diplomate…).
Soit encore, comme je suis plus souvent encore au repos, bébé en profite, car que depuis le début il a toujours été plus discret quand je bougeais… Mais bref il est là, bien là, pour le plus grand bonheur de son papa qui a moins de chance de « louper le coche » quand il a envie de le sentir remuer. (Et moi je kiffe toujours autant, au passage ^^)
Il reste un peu plus de deux semaines maintenant, et comme dirait l’autre, chaque matin, un jour de plus en moins. C’est-à-dire pas beaucoup. Mais au-delà des chiffres, juste physiquement, ça sent la fin. Enfin je pense hein, c’est mon premier…
Déjà, mon ventre peut pas être plus gros. C’est IM-PO-SSIBLE.
Bon.
Je me suis déjà dit ça il y a trois mois donc c’est pas super recevable 😀
Mes mains et mes pieds n’arrivent plus à désenfler complètement dans la journée. Le matin, c’est le moment où mes mains sont le plus engourdies, les jambes et le bas du dos également (sciatique power), ventre contracté car le dernier médicament commence à bien dater, alors pour me lever, j’ai TROP LA CLASSE. On dirait ma grand-mère quand elle essaie de se relever d’un fauteuil trop mou/profond.
Les nuits sont un peu pénibles… les réveils de plus en plus fréquents. Mais quand je dis ça y’a toujours un ptit malin pour me dire « profite, après la naissance ça sera pire ». Et j’ai juste envie de le mordre (z’êtes prévenus comme ça !). Paske même si c’est vrai, ça remonte pas franchement le moral !
Et par voie de conséquence, les siestes sont plus fréquentes.
Depuis deux-trois jours le bassin s’est mis à travailler. Ca craque, ça tire, ça lance parfois dans le périnée, et par moments la station debout n’est pas tenable. Pas que la douleur soit atroce, mais la sensation d’avoir 25 kilos sur le périnée ça fait un drôle d’effet : je me retrouve courbée en deux appuyée au premier truc qui passe, un peu quand on se relève avec une méga, méga envie de faire pipi vous voyez ?
Ouais je sais.
C’est trop glamour, ça fait trop envie.
Rien que pour cet article vous avez grave envie de faire un bébé pas vrai !?
On imagine tout de suite ce genre de scène quand on voit une femme enceinte dans un magasine.
Mais lisez jusqu’au bout SVP ^^
On s’étale facilement sur ce qui est difficile à vivre pendant la grossesse. Je pense que c’est plutôt un bien, pask’il faut juste arrêter de nous dire que ce n’est qu’une partie de plaisir, que c’est le kiff total pour tout le monde, qu’on est trop épanouies pendant la grossesse. Découvrir un certain nombre de choses « sur le tas » m’a passablement énervée, déstabilisée, inquiétée et culpabilisée. Alors savoir qu’on n’est pas toute seule, et que la plupart des sensations sont normales, ça fait du bien.
Il suffit de surfer un peu pour se rendre compte qu’il y a beaucoup de façons de vivre une grossesse, il y a les épanouies, il y a celles qui détestent, il y a les moitié-moitié, il y a celles qui connaîtront tel et tel symptômes, celles qui ne sentiront rien passer (ou tout autre chose)…
Parler de ce qui est agréable n’est pas facile, parce qu’il s’agit de sensations tellement uniques (dans le sens où on ne les ressent que pendant la grossesse) qu’il est difficile de trouver les mots qui parlent, comme les mouvements du bébé, ou n’avoir plus les variations d’humeur qui vont avec le cycle menstruel. Ca n’est pas non plus dans nos habitudes culturelles (ça me fait penser à cette citation : « Le bonheur étant sans histoire, je ne puis t’en faire le récit. » Patrick Cauvin dans le roman Haute Pierre) de détailler nos bonheurs plutôt que nos malheurs.
Du coup, on pourrait avoir un a priori super négatif de la grossesse en lisant certains blogs, alors je tiens à préciser une chose sur ma façon de vivre tout ça.
C’est que même quand je me lève toute cassée, quand il y a une douleur ou un énervement passager, ça ne me mine pas. Parce que je sais pourquoi, parce que tout ça a une finalité, une raison bien nette. Que ça devrait disparaître, que j’ai une idée à peu près claire du « quand », parce que je l’ai voulu (le bébé, pas les mains enflées :P). Parce que ça a un sens. Parce que c’est en quelque sorte « utile ».
Ca sera tout pour aujourd’hui 😛
j’adore ce texte, c’est tellement bien écris ! merci de le partager avec nous !
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Merci du compliment, et merci de me lire 😀
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Bravo. Je n’aurais pas dit mieux, avec le même vécu! Et tu sais, perso, je dors mieux maintenant (avec le bébé) qu’en fin de grossesse donc le (énième) cliché « repose toi »,…voilà quoi… Bon courage à toi pour la suite et un jour de + en moins 😀
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Merci !! Voilà qui donne de l’espoir pour les cernes 😉
(Je n’arrive pas à accéder à ton site, ça renvoie une page blanche 😦 )
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Attends encore un peu, je n’ai pas emballé ton cadeau de naissance 😛
bizou
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Et pis j’ai toujours pas fait la valise 😉 😉
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